Translations for this morning in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
“It is quite simple. I hoped to reach Paris in time for the sale, and I only managed to get here this morning. I was absolutely resolved to have something which had belonged to her, and I hastened to the auctioneer and asked him to allow me to see the list of the things sold and of the buyers’ names. I saw that this volume had been bought by you, and I decided to ask you to give it up to me, though the price you had set upon it made me fear that you might yourself have some souvenir in connection with the possession of the book.” | —C'est bien simple, j'espérais arriver à Paris à temps pour la vente de Marguerite, et je ne suis arrivé que ce matin. Je voulais absolument avoir un objet qui vînt d'elle, et je courus chez le commissaire-priseur lui demander la permission de visiter la liste des objets vendus et des noms des acheteurs. Je vis que ce volume avait été acheté par vous, je me résolus à vous prier de me le céder, quoique le prix que vous y aviez mis me fît craindre que vous n'eussiez attaché vous-même un souvenir quelconque à la possession de ce volume. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"Which I received this morning." | — Que j’ai reçue ce matin. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"Nothing would be more easy," said the captain of a vessel ready to set sail, "but this morning came an order to let no one leave without express permission from the cardinal." | — Rien ne serait plus facile, répondit le patron d’un bâtiment prêt à mettre à la voile ; mais ce matin est arrivé l’ordre de ne laisser partir personne sans une permission expresse de M. le cardinal. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
“Who are you? ” said the Caterpillar. This was not an encouraging opening for a conversation. Alice replied, rather shyly, “I—I hardly know, sir, just at present—at least I know who I was when I got up this morning, but I think I must have been changed several times since then.” | “Qui êtes-vous?” dit la Chenille. Ce n’était pas là une manière encourageante d’entamer la conversation. Alice répondit, un peu confuse: “Je——je le sais à peine moi-même quant à présent. Je sais bien ce que j’étais en me levant ce matin, mais je crois avoir changé plusieurs fois depuis.” |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
"You did, doctor, but none the less you must come round to my view, for otherwise I shall keep on piling fact upon fact on you, until your reason breaks down under them and acknowledges me to be right. Now, Mr. Jabez Wilson here has been good enough to call upon me this morning, and to begin a narrative which promises to be one of the most singular which I have listened to for some time. You have heard me remark that the strangest and most unique things are very often connected not with the larger but with the smaller crimes, and occasionally, indeed, where there is room for doubt whether any positive crime has been committed. As far as I have heard it is impossible for me to say whether the present case is an instance of crime or not, but the course of events is certainly among the most singular that I have ever listened to. Perhaps, Mr. Wilson, you would have the great kindness to recommence your narrative. I ask you, not merely because my friend Dr. Watson has not heard the opening part, but also because the peculiar nature of the story makes me anxious to have every possible detail from your lips. As a rule, when I have heard some slight indication of the course of events, I am able to guide myself by the thousands of other similar cases which occur to my memory. In the present instance I am forced to admit that the facts are, to the best of my belief, unique." | — Parfaitement, docteur, ce qui n’empêche pas que vous allez être obligé de vous ranger à mon avis, écrasé que sera votre raisonnement par les preuves les plus indiscutables. Voici M. Jabez Wilson qui a eu la bonté de venir me voir ce matin pour me faire le récit le plus empoignant qu’il soit possible d’entendre. Ne vous ai-je pas souvent fait remarquer cette étrange anomalie qu’entre deux crimes, ce sera toujours le plus grave qui sera le plus simple tandis que l’autre sera compliqué de circonstances si étranges, si invraisemblables même, qu’on en arrive à se demander si le crime a jamais existé. Jusqu’ici et dans le cas présent, il m’est impossible d’exprimer une opinion quelconque tant les faits qui se présentent à moi me semblent extraordinaires. Seriez-vous assez bon, monsieur Wilson, pour recommencer votre récit. Vous rendrez service non seulement à mon ami le docteur Watson qui n’est pas au courant de la situation, mais aussi à moi, en me permettant de recueillir encore de votre bouche, pour m’en pénétrer plus complètement, tous les détails de cette étrange aventure. Bien souvent une notion sommaire des événements suffit à me guider, surtout en me remémorant toutes les causes célèbres que j’ai eues à étudier. Mais, dans le cas présent, j’avoue que je me trouve en présence de circonstances absolument en dehors du convenu. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
“I could tell you my adventures—beginning from this morning,” said Alice a little timidly: “but it’s no use going back to yesterday, because I was a different person then.” | “Je pourrais vous conter mes aventures à partir de ce matin,” dit Alice un peu timidement; “mais il est inutile de parler de la journée d’hier, car j’étais une personne tout à fait différente alors.” |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
"No, your Excellency," replied the valet de chambre, "the Master of the Hounds came this morning to inform him that he had marked down a stag. At first the king answered that he would not go; but he could not resist his love of sport, and set out after dinner." | — Non, Votre Excellence, répondit le valet de chambre, c’est le grand veneur qui est venu lui annoncer ce matin qu’on avait détourné cette nuit un cerf à son intention. Il a d’abord répondu qu’il n’irait pas, puis il n’a pas su résister au plaisir que lui promettait cette chasse, et après le dîner il est parti. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
I received your letter this morning. I was in need of it. Will my answer reach you in time? Will you ever see me again? This is a happy day, and it has made me forget all the days I have passed for the last six weeks. I seem as if I am better, in spite of the feeling of sadness under the impression of which I replied to you. | «J'ai reçu votre lettre ce matin. J'en avais besoin. Ma réponse vous arrivera-t-elle à temps? Me verrez-vous encore? Voilà une journée heureuse qui me fait oublier toutes celles que j'ai passées depuis six semaines. Il me semble que je vais mieux, malgré le sentiment de tristesse sous l'impression duquel je vous ai répondu. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"Two years have passed since then, and my life has been until lately lonelier than ever. A month ago, however, a dear friend, whom I have known for many years, has done me the honor to ask my hand in marriage. His name is Armitage— Percy Armitage—the second son of Mr. Armitage, of Crane Water, near Reading. My step-father has offered no opposition to the match, and we are to be married in the course of the spring. Two days ago some repairs were started in the west wing of the building, and my bedroom wall has been pierced, so that I have had to move into the chamber in which my sister died, and to sleep in the very bed in which she slept. Imagine, then, my thrill of terror when last night, as I lay awake, thinking over her terrible fate, I suddenly heard in the silence of the night the low whistle which had been the herald of her own death, I sprang up and lit the lamp, but nothing was to be seen in the room. I was too shaken to go to bed again, however, so I dressed, and as soon as it was daylight I slipped down, got a dog-cart at the 'Crown Inn,' which is opposite, and drove to Leatherhead, from whence I have come on this morning with the one object of seeing you and asking your advice." | — Deux ans se sont passés depuis, et ma vie a été, jusqu’à ces derniers jours, plus solitaire que jamais. Cependant, il y a un mois environ, un ami, que j’ai depuis des années, m’a fait l’honneur de me demander en mariage. Il s’appelle Armitage, Percy Armitage, c’est le second fils de M. Armitage, de Crane Water, près de Reading. Mon beau-père n’a fait aucune objection à ce projet, et nous devons nous marier au printemps. Il y a deux jours, on a commencé des travaux de réparations dans l’aile ouest du bâtiment, et le mur de ma chambre a été percé ; j’ai donc dû déménager et aller m’installer dans la chambre où ma sœur est morte, et dormir dans le lit même où elle a dormi. Imaginez alors quel a été mon frisson d’horreur, lorsque la nuit dernière, ne dormant pas et songeant à son triste sort, j’entendis tout à coup, dans le silence de la nuit, le sifflement à peine perceptible qui avait été le signal de sa mort. Je me levai d’un bond et allumai la lampe, mais je ne vis rien dans la pièce. Trop émue pour me recoucher toutefois, je m’habillai et dès qu’il fit jour, je me glissai dehors ; je me fis donner un dog-cart à l’auberge de la Couronne, qui est en face de la maison, et je gagnai ainsi Leatherhead, d’où je suis arrivée ce matin, dans le seul dessein de vous voir et de vous demander conseil. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
“Why, yes,” said he, “and the strange thing is, Mr. Sherlock Holmes, that if my friend here had not proposed coming round to you this morning I should have come on my own. I understand that you think out little puzzles, and I’ve had one this morning which wants more thinking out than I am able to give it.” | — Lui-même, ajouta le jeune homme. Et ce qu’il y a de plus étrange, monsieur Holmes, c’est que, si mon ami ici présent ne m’avait pas proposé de me présenter à vous, je serais venu de mon propre mouvement. Vous aimez les énigmes…. Eh bien, j’en ai reçu une, ce matin, qui exige, pour la deviner, plus de temps que je ne puis lui consacrer. » |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
The duke sent yesterday to inquire after me, and this morning he came to see me. I do not know how the old man still keeps alive. He remained with me three hours and did not say twenty words. Two big tears fell from his eyes when he saw how pale I was. The memory of his daughter’s death made him weep, no doubt. He will have seen her die twice. His back was bowed, his head bent toward the ground, his lips drooping, his eyes vacant. Age and sorrow weigh with a double weight on his worn-out body. He did not reproach me. It looked as if he rejoiced secretly to see the ravages that disease had made in me. He seemed proud of being still on his feet, while I, who am still young, was broken down by suffering. | «Le duc a envoyé savoir de mes nouvelles hier, et il est venu ce matin. Je ne sais pas ce qui peut faire vivre encore ce vieillard. Il est resté trois heures auprès de moi, et il ne m'a pas dit vingt mots. Deux grosses larmes sont tombées de ses yeux quand il m'a vue si pâle. Le souvenir de la mort de sa fille le faisait pleurer sans doute. Il l'aura vue mourir deux fois. Son dos est courbé, sa tête penche vers la terre, sa lèvre est pendante, son regard est éteint. L'âge et la douleur pèsent de leur double poids sur son corps épuisé. Il ne m'a pas fait un reproche. On eût même dit qu'il jouissait secrètement du ravage que la maladie avait fait en moi. Il semblait fier d'être debout, quand moi, jeune encore, j'étais écrasée par la souffrance. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Four years ago, that is to say, in the eleventh year of my voluntary exile, when I settled in the extreme south of Algeria, I made the acquaintance, in the course of a hunting-expedition arranged by a big Arab chief, of a man whose geniality, whose charm of manner, whose consummate prowess, whose indomitable pluck, whose combined humour and depth of mind fascinated me in the highest degree. The Comte d'Andrésy spent six weeks as my guest. After he left, we kept up a correspondence at regular intervals. I also often saw his name in the papers, in the society and sporting columns. He was to come back and I was preparing to receive him, three months ago, when, one evening as I was out riding, my two Arab attendants flung themselves upon me, bound me, blindfolded me and took me, travelling day and night, for a week, along deserted roads, to a bay on the coast, where five men awaited them. I was at once carried on board a small steam-yacht, which weighed anchor without delay. There was nothing to tell me who the men were nor what their object was in kidnapping me. They had locked me into a narrow cabin, secured by a massive door and lighted by a port-hole protected by two iron cross-bars. Every morning, a hand was inserted through a hatch between the next cabin and my own and placed on my bunk two or three pounds of bread, a good helping of food and a flagon of wine and removed the remains of yesterday's meals, which I put there for the purpose. From time to time, at night, the yacht stopped and I heard the sound of the boat rowing to some harbour and then returning, doubtless with provisions. Then we set out once more, without hurrying, as though on a cruise of people of our class, who travel for pleasure and are not pressed for time. Sometimes, standing on a chair, I would see the coastline, through my port-hole, too indistinctly, however, to locate it. And this lasted for weeks. One morning, in the ninth week, I perceived that the hatch had been left unfastened and I pushed it open. The cabin was empty at the time. With an effort, I was able to take a nail-file from a dressing-table. Two weeks after that, by dint of patient perseverance, I had succeeded in filing through the bars of my port-hole and I could have escaped that way, only, though I am a good swimmer, I soon grow tired. I had therefore to choose a moment when the yacht was not too far from the land. It was not until yesterday that, perched on my chair, I caught sight of the coast; and, in the evening, at sunset, I recognized, to my astonishment, the outlines of the Château de Sarzeau, with its pointed turrets and its square keep. I wondered if this was the goal of my mysterious voyage. All night long, we cruised in the offing. The same all day yesterday. At last, this morning, we put in at a distance which I considered favourable, all the more so as we were steaming through rocks under cover of which I could swim unobserved. But, just as I was about to make my escape, I noticed that the shutter of the hatch, which they thought they had closed, had once more opened of itself and was flapping against the partition. I again pushed it ajar from curiosity. Within arm's length was a little cupboard which I managed to open and in which my hand, groping at random, laid hold of a bundle of papers. This consisted of letters, letters containing instructions addressed to the pirates who held me prisoner. An hour later, when I wriggled through the port-hole and slipped into the sea, I knew all: the reasons for my abduction, the means employed, the object in view and the infamous scheme plotted during the last three months against the Duc de Sarzeau-Vendôme and his daughter. Unfortunately, it was too late. I was obliged, in order not to be seen from the yacht, to crouch in the cleft of a rock and did not reach land until mid-day. By the time that I had been to a fisherman's cabin, exchanged my clothes for his and come on here, it was three o'clock. On my arrival. I learnt that Angélique's marriage was celebrated this morning.” | « Vous vous rappelez, mon oncle, que j’ai quitté la France depuis quinze ans, après le refus qu’Angélique opposa à ma demande en mariage. Or, il y a quatre ans, c’est-à-dire la onzième année de mon exil volontaire et de mon établissement dans l’extrême-Sud de l’Algérie, je fis la connaissance, au cours d’une partie de chasse organisée par un grand chef arabe, d’un individu dont la bonne humeur, le charme, l’adresse inouïe, le courage indomptable, l’esprit à la fois ironique et profond, me séduisirent au plus haut point. « Le comte d’Andrésy passa six semaines chez moi. Quand il fut parti, nous correspondîmes l’un avec l’autre de façon régulière. En outre, je lisais souvent son nom dans les journaux, aux rubriques mondaines ou sportives. Il devait revenir et je me préparais à le recevoir, il y a trois mois, lorsqu’un soir, comme je me promenais à cheval, les deux serviteurs arabes qui m’accompagnaient se jetèrent sur moi, m’attachèrent, me bandèrent les yeux, et me conduisirent, en sept nuits et sept jours, par des chemins déserts, jusqu’à une baie de la côte, où cinq hommes les attendaient. Aussitôt, je fus embarqué sur un petit yacht à vapeur qui leva l’ancre sans plus tarder. « Qui étaient ces hommes ? Quel était leur but en m’enlevant. Aucun indice ne put me renseigner. Ils m’avaient enfermé dans une cabine étroite percée d’un hublot que traversaient deux barres de fer en croix. Chaque matin, par un guichet qui s’ouvrait entre la cabine voisine et la mienne, on plaçait sur ma couchette deux ou trois livres de pain, une gamelle abondante et un flacon de vin, et on reprenait les restes de la veille que j’y avais disposés. « De temps à autre, la nuit, le yacht stoppait, et j’entendais le bruit du canot qui s’en allait vers quelque havre, puis qui revenait, chargé de provisions sans doute. Et l’on repartait, sans se presser, comme pour une croisière de gens du monde qui flânent et n’ont pas hâte d’arriver. Quelquefois, monté sur une chaise, j’apercevais par mon hublot la ligne des côtes, mais si indistincte que je ne pouvais rien préciser. « Et cela dura des semaines. Un des matins de la neuvième, m’étant avisé que le guichet de communication n’avait pas été refermé, je le poussai. La cabine était vide à ce moment. Avec un effort, je réussis à prendre une lime à ongles sur une toilette. « Deux semaines après, à force de patience, j’avais limé les barres de mon hublot, et j’aurais pu m’évader par là ; mais, si je suis bon nageur, je me fatigue assez vite. Il me fallait donc choisir un moment où le yacht ne serait pas trop éloigné de la terre. C’est seulement avant-hier que, juché à mon poste, je discernai les côtes, et que, le soir, au coucher du soleil, je reconnus, à ma stupéfaction, la silhouette du château de Sarzeau, avec ses tourelles pointues et la masse de son donjon. Était-ce donc là le terme de mon voyage mystérieux ? « Toute la nuit, nous croisâmes au large. Et toute la journée d’hier également. Enfin ce matin, on se rapprocha à une distance que je jugeai propice, d’autant plus que nous naviguions entre des roches derrière lesquelles je pouvais nager en toute sécurité. Mais, à la minute même, où j’allais m’enfuir, je m’avisai que, une fois encore, le guichet de communication que l’on avait cru fermer, s’était rouvert de lui-même, et qu’il battait contre la cloison. Je l’entre-bâillai de nouveau par curiosité. À portée de mon bras, il y avait une petite armoire que je pus ouvrir, et où ma main, à tâtons, au hasard, saisit une liasse de papiers. « C’était des lettres, des lettres qui contenaient les instructions adressées aux bandits dont j’étais prisonnier. Une heure après, lorsque j’enjambai le hublot et que je me laissai glisser dans la mer, je savais tout, les raisons de mon enlèvement, les moyens employés, le but poursuivi, et la machination abominable ourdie, depuis trois mois, contre le duc de Sarzeau-Vendôme et contre sa fille. Malheureusement, il était trop tard. Obligé, pour n’être pas vu du bateau, de me blottir dans le creux d’un récif, je n’abordai la côte qu’à midi. Le temps de gagner la cabane d’un pêcheur, de troquer mes vêtements contre les siens, de venir ici. Il était trois heures. En arrivant j’appris que le mariage avait été célébré le matin même. » |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"Quite so; but the sequel was rather unusual. I will tell you, however. I left the house a little after eight o'clock this morning, in the character of a groom out of work. There is a wonderful sympathy and freemasonry among horsey men. Be one of them, and you will know all that there is to know. I soon found Briony Lodge. It is a bijou villa, with a garden at the back, but built out in front right up to the road, two stories. Chubb lock to the door. Large sitting-room on the right side, well furnished, with long windows almost to the floor, and those preposterous English window fasteners which a child could open. Behind there was nothing remarkable, save that the passage window could be reached from the top of the coach-house. I walked round it and examined it closely from every point of view, but without noting anything else of interest. | — Assurément. Mais le résultat a été très inattendu. Je vais vous en faire juge. Je suis sorti de chez moi un peu après huit heures ce matin, déguisé en groom et à la recherche d’une place. Il existe une grande camaraderie entre palefreniers. Soyez des leurs, et vous saurez vite tout ce que vous pouvez désirer. Je découvris bien vite Briony Lodge. C’est un bijou de villa à deux étages avec un jardin derrière. La façade donne sur la route, et la porte a une serrure de sûreté. Un grand salon à droite, bien meublé, avec des grandes fenêtres descendant presque jusqu’au sol et ces absurdes fermetures de sûreté qu’un enfant ouvrirait. Derrière, rien de remarquable, sauf que la fenêtre du corridor est facilement accessible par la toiture des écuries. J’ai fait le tour de la maison et je l’ai examinée de près, de tous les côtés, mais sans trouver quoi que ce soit qui fût digne d’intérêt. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
“l don’t say now that he isn’t a crazy man,” said Sir Henry; “I can’t forget the look in his eyes when he ran at me this morning, but I must allow that no man could make a more handsome apology than he has done.” | « — Cette démarche de Stapleton ne modifie pas mon appréciation sur lui, me dit sir Henry… Je le considère toujours comme un peu toqué… Je ne puis oublier l’expression de son regard, quand il courut sur moi ce matin. Cependant je dois reconnaître qu’il s’est excusé de fort bonne grâce. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
"Absolutely sure, as I am a very light sleeper. Besides, the chamber door was bolted, and I remember unbolting it this morning when my wife rang for her maid." | — Absolument sûr. J’ai le sommeil très léger. Mieux encore : la porte de cette chambre était fermée au verrou. J’ai dû le tirer ce matin quand ma femme a sonné la bonne. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"There is serious news this morning," Lestrade observed. "It is said that Mr. Turner, of the Hall, is so ill that his life is despaired of." | — Il y a du nouveau, ce matin, dit Lestrade. On raconte que M. Turner est si malade qu’il n’y a plus d’espoir de le sauver. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
“Now, Clayton, tell me all about the fare who came and watched this house at ten o’clock this morning and afterwards followed the two gentlemen down Regent Street.” | « Maintenant, Clayton, reprit-il, parlez-moi du voyageur qui est venu ce matin surveiller cette maison et qui, ensuite, a suivi deux messieurs dans Regent street. » |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
"Yes, sir. And no later than this morning. I went to my work as usual at ten o'clock, but the door was shut and locked, with a little square of card-board hammered on to the middle of the panel with a tack. Here it is, and you can read for yourself." | — Oui, monsieur. Pas plus tard que ce matin, je me suis rendu à dix heures comme d’habitude à mon bureau ; j’ai trouvé la porte close avec la petite annonce que voici clouée sur le panneau. Lisez plutôt vous-même. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Pshaw, my dear fellow, what do the public, the great unobservant public, who could hardly tell a weaver by his tooth or a compositor by his left thumb, care about the finer shades of analysis and deduction! But, indeed, if you are trivial, I cannot blame you, for the days of the great cases are past. Man, or at least criminal man, has lost all enterprise and originality. As to my own little practice, it seems to be degenerating into an agency for recovering lost lead pencils and giving advice to young ladies from boarding-schools. I think that I have touched bottom at last, however. This note I had this morning marks my zero-point, I fancy. Read it!" He tossed a crumpled letter across to me. | — Bah ! mon cher ami, qu’importe au public, ce public qui ne sait rien observer, qui ne pourrait reconnaître un tisserand à ses dents, ni un compositeur à son pouce gauche, qu’importe au public les délicates nuances de l’analyse et de la déduction ! Mais, en fait, si vous êtes banal, je ne puis vous en blâmer, car le temps des grandes affaires est passé. L’homme, ou au moins l’homme criminel, a perdu toute hardiesse et toute originalité. Quant à mon métier, il semble dégénérer en une agence pour retrouver les crayons perdus, et donner des conseils aux jeunes filles qui sortent de pension. Me voici, je crois, arrivé au dernier degré. Cette lettre reçue ce matin semble être la limite extrême de l’avilissement, lisez plutôt ! |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Old Catherine, your housekeeper, is in my service. She damped the charges this morning while you were having your breakfast coffee." | — Ta femme de ménage, la vieille Catherine, est à mon service. Elle a mouillé la poudre ce matin, pendant que tu prenais ton café au lait. » |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
“That is in answer to mine of this morning. He is the best of the professionals, I think, and we may need his assistance. Now, Watson, I think that we cannot employ our time better than by calling upon your acquaintance, Mrs. Laura Lyons.” | « Ceci, me dit Holmes, répond à un de mes télégrammes de ce matin. Ce Lestrade est le plus habile détective de Scotland Yard, et nous pouvons avoir besoin d’aide… Tâchons, Watson, d’utiliser notre temps. Nous n’en trouverons pas de meilleur emploi qu’en allant rendre visite à votre connaissance, Mme Laura Lyons. » |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
Barrymore was crouching at the window, with the candle held against the glass. His profile was half turned towards me, and his face seemed to be rigid with expectation as he stared out into the blackness of the moor. For some minutes he stood watching intently. Then he gave a deep groan, and with an impatient gesture he put out the light. Instantly I made my way back to my room, and very shortly came the stealthy steps passing once more upon their return journey. Long afterwards when I had fallen into a light sleep I heard a key turn somewhere in a lock, but I could not tell whence the sound came. What it all means I cannot guess, but there is some secret business going on in this house of gloom which sooner or later we shall get to the bottom of. I do not trouble you with my theories, for you asked me to furnish you only with facts. I have had a long talk with Sir Henry this morning, and we have made a plan of campaign founded upon my observations of last night. I will not speak about it just now, but it should make my next report interesting reading. | « Barrymore était blotti dans le coin de la fenêtre, sa bougie tout près de la vitre. Son profil, à demi tourné vers moi, me permit de constater l’expression d’attente impatiente peinte sur son visage, tandis qu’il scrutait les ténèbres de la lande. « Pendant quelques minutes, son regard eut une fixité étonnante. Puis il poussa un profond soupir, et, avec un geste de mauvaise humeur, il éteignit sa bougie. « Toujours aussi furtivement, je regagnai ma chambre et, bientôt après, j’entendis Barrymore retourner également chez lui. « Une heure s’écoula. Alors je perçus vaguement, dans un demi-sommeil, le grincement d’une clef dans une serrure ; mais je ne pus distinguer d’où venait ce bruit. « Comment deviner ce que cela signifie ? Il se passe certainement dans cette maison des choses mystérieuses que nous finirons bien par découvrir, un jour ou l’autre. « Je ne vous importunerai pas de mes théories, puisque vous ne réclamez de moi que des faits. Mais, ce matin, j’ai eu une longue conversation avec sir Henry, et nous avons dressé un plan de campagne basé sur ma découverte de la nuit précédente. « Je ne vous en entretiendrai pas aujourd’hui ; il fera l’objet de mon prochain rapport, dont la lecture ne manquera pas de vous intéresser. » |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
"You will excuse my beginning without you, Watson," said he; "but you remember that our client has rather an early appointment this morning." | — Vous m’excuserez d’avoir commencé sans vous, Watson, me dit-il ; mais vous vous rappelez que notre client doit venir d’assez bonne heure ce matin. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |